Les dérapages de l’ami Fernando…

6 septembre 2008

Je dois avouer que depuis le maudit 1er Mai 1994, je ne suis plus la F1 d’aussi près… Avant, je me levais au milieu de la nuit pour suivre les GP qui se déroulaient aux antipodes, aujourd’hui, je reste amateur, sans plus…

Et s’il y a bien un pilote qui m’horripile au plus haut point, il s’agit bien de Fernando Alonso. Quand on regarde de plus près son comportement, il y a de quoi tomber des nues…

Il décroche le meilleur volant l’an dernier, chez McLaren, pour ensuite se plaindre d’un équipier trop rapide; alors que la politique de l’écurie a toujours été claire depuis toujours : que le meilleur gagne! Visiblement mécontent de ne pas être placé sur un pied d’estal (vive le sport!!!); il dénigre son écurie dans la presse. Bonjour l’ambiance, et le respect de ses obligations contractuelles!

Il se recase chez Renault, tout en continuant à critiquer son ex-employeur avec qui il a cependant signé un contrat de sortie demandat aux parties de ne plus s’épandre publiquement, et croyez-vous que son attitude change? Que nenni! Il ne cesse de critiquer sa voiture, Renault et l’on ne compte plus le nombre de fois que la presse relaie son envie de changer d’air! Tout ça bien sûr malgré le fait d’être lié à Renault pour 2 ans…

Au vu de son salaire – qui se compte en millions d’€ – c’est tout simplement scandaleux. Si on contrat donne des droits, il comporte également des devoirs, et non des moindres! Comment motiver un team autour de lui alors qu’il ne cesse de le critiquer publiquement, comment représenter Renault en tant que marque avec une attitude aussi négative… Je suis convaincu que Carlos Ghosn, qui connait le montant du chèque, lui, doit commencer à la trouver mauvaise…

Et comment s’étonner que ni Ferrari, ni BMW ne lui proposent un volant? Au vu du coût du pilote, et du risque de dérapage à la moindre contre-performance, on comprend qu’ils y réfléchissent à deux fois… Surtout que ses performances lorsqu’il n’a pas la meilleure voiture du plateau sont plus que discutables!

Enfin, quel contraste avec l’attitude de vrais grands champions, tels Ayrton Senna, qui avec une McLaren plus que poussive n’a cessé de se battre, comme par exemple au GP de Monaco en 1992, ou de Michael Schumacher, qui a relevé le défi Ferrari à bras le corps et a pu, à force de travail, obtenir les résultats que l’on sait…

Vraiment, ce Fernando Alonso est un tout tout petit monsieur…

F1 – Renault Alonso, mystérieux sur son avenir – Yahoo! Sport