Public Farm 1

21 novembre 2008

J’ai eu l’occasion de visiter le MoMA, que je recommande à tous, et mon étage préféré reste celui de l’architecture, j’y reviendrai par ailleurs… Lors de ma visite, il y avait une exposition temporaire, qui présentait quelques projets novateurs, dont le gagnant, Public Farm 1.

11_planting_v2L’idée du projet est génialement simple : se remettre à cultiver plantes, fruits et légumes en milieu urbain, et ce afin d’offrir non seulement des produits frais, mais aussi de rentre une touche plus naturelle à l’ensemble. Le tout, avec une bonne dose d’écologie, c’est-à-dire une construction durable, en matériaux recyclés, etc…

La vidéo ci-dessous donne la parole aux auteurs du projet, qui l’expliquent – en anglais – tellement mieux que moi 🙂 .

À y réfléchir, l’idée n’est certainement pas idiote. D’abord, elle permet d’humaniser un peu les grands centres urbain, d’offrir à leurs habitants quelques fruits et légumes frais [si vous ne voyez aucune différence de goût, je vous propose de tester par exemple un oignon du supermarché, un d’un maraicher et un d’un potager, CQFD], mais aussi de permettre une éducation et une sensibilisation par l’exemple à la culture biodynamique.

L’aspect éducatif est d’autant plus intéressant qu’il est bigrement nécessaire. Deux exemples : ma filleule qui vit en ville s’est retrouvée pour le moins étonnée lorsque que je lui ai proposé de m’aider à arracher patates et oignons au jardin.

Second exemple, lors d’une réception, cette bonne dame bien BCBG devant moi s’horrifie lorsqu’on lui sert du jambon fraichement découpé; je cite : « Mais ça sent!?!?! ». Ah oui ma bonne dame, le vrai jambon a une vraie odeur – agréable – au contraire du préemballé…

Ensuite, face à l’argument qui serait de dire que culture en ville rimerait avec pollution des aliments, il faut rappeler que – loin devant l’industrie – le plus gros pollueur mondial reste l’agriculture [toujours intensive bien sûr] et que des chercheurs Danois ont démontré un impact négatif sur la santé de la population rurale cette exposition permanente aux engrais chimiques et autres…

Enfin, le retour du « vert » en ville est une des tendances fortes de la (des) décennie(s) à venir. Peu surprenant au vu de la sensibilisation croissante aux problèmes environnementaux et énergétiques…

Je terminerai par une seconde vidéo qui montre la construction en accéléré [La qualité Youtube est médiocre, mais une vidéo Quicktime de bonne qualité est disponible ici]; ainsi que quelques dessins du projet, mis en perspective avec le résultat final.

Avant, après...

Avant, après...


Ils sont décidément partout…

19 novembre 2008

Quand ils ne traversent pas l’Europe en caravane, ils envahissent les Etats-Unis avec leur nourriture! 😀

Pour une surprise, c’est une surprise, moi qui assimile la gastronomie néérlandaise aux maatjes (beurk!), au yoghurt et au space cake, je me réjouis d’y aller faire un tour en Janvier lors de mon retour sur place…

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La gastronomie néérlandaise... en voilà une découverte!

PS : Ok, il y a les moules frites, mais on les cuisine tellement mieux qu’eux! 😉


Deux bons gros trous…

19 novembre 2008

…avec deux bonnes grosses visses!

Cocasse, pour changer et faire un break dans le stream des posts New-York… Une photo prise lors de mon séjour récent en Turquie… À ce compte là, vous pouvez faire ce que vous voulez dans la chambre, le cadre ne bougera pas!!!! 😀

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La mort des symboles…

17 novembre 2008

Suite de mes posts New-Yorkais… La mort des symboles. Sur le montage photo ci-dessous, on voit ces marques, ces entreprises autrefois symboles de force, prospérité, sérieux, solidité, rigueur, fiabilité, prédictibilité, bref des entreprises faisant figure d’institutions.

Et pourtant, l’Histoire ne nous a-t-elle pas déjà tout appris depuis longtemps? Ovide écrivait déjà en l’an 1 « Daedalus interea Creten longumque perosus« , le premier vers de Dédale et Icare où Icare s’écrase en flammes après avoir voulu s’approcher trop près du Soleil.

Ou encore Jean de La Fontaine, qui contait la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf; ou enfin ne dit-on pas que les arbres ne poussent pas jusqu’au ciel…

Mais malgré ça, l’Homme s’est encore cru plus fort que tout, plus fort que la raison, plus fort que le rationnel, et une fois de plus s’est réveillé nu et bête, face à lui même…

Résultat, aujourd’hui, ces symboles sont synonymes de ruine, de mensonge, de jeu, de tromperie, d’abus, de spéculation déplacée, d’échec, j’en passe et des meilleures…

On ne peut même pas espérer que cela serve de leçon, juste de garde fou, pour quelques années seulement. C’est toujours ça de pris…

De la gloire à la débâcle en quelques semaines...

De la gloire à la débâcle en quelques semaines...


Belgium is still alive!!!

17 novembre 2008

Vu au Rockefeller center… La drapeau Belge flotte en bonne place! Bizarrement, n’en déplaise à certains, aucun trace du drapeau made in Vlaanderen (ni made in Wallonie d’ailleurs 😉 ).

Ca devrait faire réfléchir les indépendantistes de tous bords sur le poids relatif d’une Flandre ou d’une Wallonie indépendante… La Belgique fait partie du référentiel commun, ses régions de la taille d’une crotte de mouche constipée sur une mappemonde, non!

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